Obédience : NC Loge :  Hoa Sen – Les Compagnons du Mékong Date : NC


"La Gnose" ou « connais-toi toi-même » pour connaître le G de l’étoile flamboyante
 
J’ai vu l’Étoile flamboyante, à la fin du cinquième voyage du compagnon, et en son centre la lettre G.
Il est dit dans le rituel du compagnon que la Gnose est la connaissance intégrale de la Vérité, union de l’homme avec le divin (1)...qu’est-ce que cela ?
 
La Gnose du grec gnôsis : connaissance, est donc par définition une connaissance directe de soi, par expérience ou révélation directe de l’absolu, du divin. Ceci se retrouve non seulement chez nous en FM mais dans les traditions spirituelles grecques, chrétiennes, juives, musulmanes, hindous, bouddhistes, taoïstes entre autres. Pour nous en FM nous pouvons l’assimiler à la "connaissance métaphysique" de Irène Mainguy. Elle dit (2) : "La connaissance métaphysique qui fait partie de la quête du F.:M.:, est la connaissance illimitée qui dépasse la raison, et elle est accessible à chacun d’entre nous. En effet une faculté d’ordre universelle est en nous, une faculté intuitive, qui peut amener à l’identification de l’homme au Principe et ainsi à la Vérité". Ceci à la GLDF se fait sans dogme et sans croyance, en spiritualité laïque, ce que nous pouvons vérifier par nous-mêmes, par notre propre expérience.
Il nous faut une alternative au matérialisme outrancier, destructeur et déprimant. La GLDF nous en propose une avec une spiritualité laïque, sans dogme ni croyance. En effet la recherche du bonheur durable dans les objets ou les personnes, l’hédonisme, est toujours vouée à l’échec. En effet ce bonheur est éphémère et se transforme en problèmes, voir malheur, car rien ne dure ou ne s’altère. Ne vaudrait-il pas mieux chercher le bonheur et la joie ailleurs, comme Spinoza, dans ce qui peut être durable et inaltérable ? La joie intrinsèque à la vraie connaissance de nous-même qui s’appelle l’eudémonisme ?
 
Selon Marc Halévy dans "la FM est-elle une gnose ?"(3) cela est si primordial qu’atteindre la Gnose est la finalité de l’initiation maçonnique. Pour le Dr Walsh (4) c’est aussi le but suprême de l’existence humaine et le bien ultime dans les autres traditions.
Le résultat de cette recherche du "qui suis-je ?" est tellement commun à toutes les traditions spirituelles, qu’Aldous Huxley (5) l’appelle la philosophie universelle ou pérenne. Pour cette raison, nous, laïques à la GLDF, pouvons utiliser indifféremment pour le mot divin du rituel : Absolu, Ultime, Source, Conscience universelle, Tao, Dieu, Allah, Para Brahman, Nature de l’esprit, Un ou GADLU. C’est le Principe Suprême, principe ineffable, qui peut être symbolisé mais non nommé, car absolument tous les concepts.
Atteindre la Gnose ne s’acquiert qu’à force de méditations personnelles dit Oswald Wirth (6), donc seul.
 
Le rite se vit en commun mais son exploitation gnostique est toute personnelle et solitaire dit encore Marc Halévy (7). Pour Bruno Étienne (8) "la FM a pour finalité la libération de l’homme par le voyage intérieur V.I.T.R.I.O.L. qui seul permet la connaissance de soi." C’est la connaissance qui amène la fin de toutes les questions, le savoir absolu selon Hegel (9), le "Connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les Dieux" de Socrate (10).
 
Malheureusement celui qui avec Descartes," je pense donc je suis", ou encore avec Kant, Luc Ferry ou Michel Onfray s’identifie aux pensées et élève la raison en veau d’or, en culte, comme seul moyen de connaissance et d’amélioration de lui-même, se limitera et ne connaîtra jamais vraiment l’absolu (11). Il restera dans le savoir, il ira dans le plus élevé et le meilleur de l’ego, c’est très bien, mais toujours dans l’ego. Dans le mental qui est éphémère, limité et est en perpétuel changement, celui utilisé par la science traditionnelle, ce qui s’apprend (2). Cette amélioration de l’ego par la raison est primordiale et indispensable en FM, mais nous pouvons aller encore plus loin à la GLDF, transcender l’ego. Nous pouvons viser la transcendance de l’ego, par identification à l’Ultime, la Gnose, la connaissance de l’absolu, illimitée qui dépasse la raison et le savoir. La connaissance de l’absolu est possible, mais ne peut venir que de l’absolu, par intuition ou révélation. C’est ce que dit le rituel, les mystiques, les gnostiques, mais aussi les scientifiques comme Ken Wilber (12, 14). Ceci se fait par l’initiation et l’approfondissement des symboles, réflexion, méditation, au-delà du mental. Ceci permettra l’union de l’homme au Principe et ainsi révélera les véritables sens et natures de l’Universel. Le savoir est du domaine de l’avoir, la connaissance du domaine de l’être. Voilà pourquoi le plus grand des oracles de la Grèce désignera Socrate comme le plus sage des hommes car il déclarait justement qu’il ne savait rien.
 
S’éveiller à la connaissance, c’est s’éveiller du rêve de la pensée. La connaissance présuppose le silence du mental (2). Car le silence n’est pas la Gnose, mais sans silence point de Gnose (13).
 
En effet, selon Ken Wilber (14), le malheur de l’homme vient des limites qu’il s’est imposé à lui-même par ses propres pensées. Il s’est créé lui-même sa souffrance et sa prison. Du divin absolu partout et en toute chose il s’est dégradé lui-même à un "individu" séparé du reste du monde. Du symbolique Eden où il n’y a pas de dualité, l’homme en formant des mots a créé lui-même son malheur et sa chute. Rappel du prologue de St Jean : "Au début était le Verbe". En croyant s’enrichir du savoir, il a perdu sa richesse.
 
Ce n’est pas un déni de la raison, mais une perversion de celle-ci qui passe inaperçue, qui est dénoncée ici. L’homme s’est limité lui-même à ce qui est contenu à l’intérieur du corps, qu’il appelle "moi" et ce qui est à l’extérieur du corps qu’il appelle objets ou "autre", le reste de l’univers. Il se fixe lui-même une prison par la pensée qui ne correspond pas au ressenti intime. C’est un conditionnement, pas une réalité. Ce qui donne pour Romain Rolland (15) :
« L’antinomie accablante entre l’immensité de mon être intérieur et le cachot de mon individu ! »
La Gnose nous dit qu’il y a moyen par introspection, par l’approfondissement des symboles et l’initiation de faire le chemin inverse et de redevenir ce que nous sommes vraiment, intemporel et immatériel, divin disent les religieux. Ceci met fin à tout questionnement et donne accès au bonheur, la paix, l’amour et la joie. C’est la pierre cachée du V.I.T.R.I.O.L.
Mais cette fin de questionnement est un ressenti intérieur, une révélation, qui dépasse tout ce que l’on peut dire, toute pensée ou tout concept. C’est "impensable".

Lui donner un nom est le réduire à la mesure humaine donc le profaner nous met en garde le rituel (p68). "Plus on parle du Tao, de l’ultime, moins nous pouvons le comprendre" dit Lao-Tseu (16). Le véritable penseur ne pense pas. Celui qui est vraiment allé à fond dans les pensées les dépasse et arrive dans le silence nous dit Wittgenstein. Pour O. Wirth (17) ce sont des vérités d’un ordre philosophique si élevé, que la parole est impuissante à les traduire. "Celui qui sait ne dit pas et celui qui dit ne sait pas" nous dit Lao-Tseu dans le Tao Te Chin.
Mais la Gnose est-elle possible au grade de compagnon ? En étudiant les autres traditions spirituelles atteindre la Gnose se fait sur de très longues années avec beaucoup de pratique. Il est donc illusoire de penser qu’à part des individus exceptionnels il soit possible de le faire dans le temps bref du compagnonnage. Mais nous avons au grade de compagnon tous les outils pour le faire dans les 5 voyages et les symboles.
 
Étudions une voie possible avec Socrate comme guide. Pour la Gnose la lumière est intérieure. Pour la trouver il faut utiliser l’expérience, le ressenti, l’œil du cœur, celui de la contemplation, qui est silencieux (2)(18). Mais la raison est utilisée, pour amener au ressenti, pour valider, consolider l’intuition venue du silence. Cherchons-le « connais-toi toi-même » du premier voyage du compagnon (p 58) par un dialogue avec nous-mêmes, dans une vraie rencontre avec nous-mêmes, ici, maintenant, doutant de tout, en exercice Socratique de présence authentique (19), à l’aide des 5 voyages. Commençons logiquement le dialogue par le premier voyage, les cinq sens. Les cinq sens perçoivent et nous percevons grâce à eux.
Nous concentrons toute notre attention sur ce qui est perçu. Mais doutons et inversons le regard et portons notre attention sur ce qui perçoit les 5 sens ? Qui voit, qui entend, qui sent, qui touche, qui goute ? C’est moi, moi qui suis présent et conscient. C’est la première étape. Qui suis-je? "Je suis celui qui est présent et qui perçoit". A force de questionnement nous ne douterons plus que rien ne peut prouver le contraire. Ceci ne se fait pas sans travail, cela ne s’apprend pas, cela se pratique. Nous allons ensuite dans le 2eme voyage douter de tout et nous construire à partir de la seule chose dont nous ne doutons plus, "je suis présent et conscient". Construction suivant le symbole des arts architecturaux des grecs anciens, pour nous faire toucher l’absolu.
Donc 2eme étape et deuxième voyage, où suis-je ? Où est situé ce "moi" qui est présent et conscient ?
 
Pour bien le construire il faut savoir où il est. La question a très vite une réponse, la conscience, ce qui perçoit (20), est dans le corps, sans le corps je ne percevrai rien. Oui mais n’oublions pas que nous doutons de tout, même de ce qui nous semble le plus évident. "C’est la prudence qui s’impose à nos faibles moyens et c’est cette modestie du doute omniprésent qui nous permet d’obtenir les résultats refusés à la présomption du profane" nous précise le rituel (p62). Nous allons donc chercher les preuves dans notre ressenti, notre expérience, en fermant les yeux, que la conscience est dans le corps. Là aussi à force de pratique, en présence authentique, nous arriverons à la conclusion que la conscience n’est pas limitée au corps. Elle est sans limite, infinie. Ainsi s’ouvre à nous de grandes possibilités : la sortie de la caverne de Socrate, la Liberté, l’œuvre alchimique, la transmutation. C’est la dissolution de la limite du "moi" au corps et aux pensées, la transcendance de l’ego.
 
Nous allons continuer, qu’est-ce que je suis alors ? Grâce au développement des arts libéraux du 3ème voyage, nous avons la certitude de pouvoir raisonner et définir le vrai et le faux, justement et clairement, par nous-même, hors de toute croyance. Nous pouvons ainsi sortir du dogme ou paradigme matérialiste et valider notre construction, par notre raison, notre ressenti et notre expérience. Nous sommes la présence, la conscience, infinie, intemporelle, non limitée au corps. Broom ! Une porte sur le sacré s’ouvre alors. S’ouvre à nous la possibilité que cette conscience ne soit pas individuelle mais universelle puisqu’infinie et intemporelle.
Nous pouvons ensuite faire le 4eme voyage, valider avec les grands initiés, leur exemple, leurs enseignements. La voie est déjà tracée. Nous le faisons ici avec Socrate mais il en est de-même avec Moïse, Jésus ou Pythagore. Dans Exode chap.3:14 quand Moïse demande à Dieu qui il est, Dieu lui répond "Je suis : "je suis"". Pour Jésus : "Je suis" est la Voie, la Vérité et la Vie". Pythagore et le nombre 3, ramener le un dans la dualité. Ces maîtres nous enseignent à mourir à nos croyances les plus profondes pour renaître ou co-naître, re-connaitre ce "Moi", ce "je suis" que nous sommes vraiment.
 
Maître Eckhart dit : "Quand je disparais, Dieu n’a pas d’autre choix que d’apparaître. C’est Dieu qui se connaît lui-même dans cette Naissance"(21). Pour la Gnose il faut disparaître comme individu pour se connaître par l’absolu, et non par nous-mêmes (21’). Les voies sont apophatiques, par négation. Nous éliminons tout ce que nous ne sommes pas, apparait alors clairement ce que nous sommes, l’absolu.
Nous connaissons alors l’absolu par l'absolu, pas par la raison ni les concepts.
 
Là aussi beaucoup de questionnement, analyse, méditation, écoute du silence intérieur et nous avons là le 5eme voyage, Gloire au travail ! S’il n’y a pas de Gnose sans silence, il n’y a pas non plus de Gnose sans travail. Ne pas se leurrer, nous défaire de nos à priori, nos croyances, la transcendance de l’ego, ne se fait pas sans énormément de travail. Mais la Gnose peut amener à trouver le vrai "Moi", celui des mystiques, universel qui apporte joie et Liberté. Il faut avoir confiance dans nos capacités et dans les grands initiés. Ne se mettre aucune limite. "Cherchez Dieu dans la source du chagrin, de la joie, de l’amour, de la haine...vous le trouverez en vous-même"(22). Questionner : "qui suis-je ?", allez dans le ressenti silencieux où mène cette question et y rester. Écouter avec l’œil du cœur la musique du silence de la conscience de la conscience, c’est cela l’ultime méditation. A son écoute jaillira la Grâce où révélation qui mène à la connaissance de l’absolu. C’est possible pour tous, mais il faut le travailler, le pratiquer. Il faut vivre sa philosophie comme le dit Pierre Hadot (23).
 
Nous pourrons ainsi connaître le G de l’étoile flamboyante. C’est en se connaissant que l’on connaîtra le monde et par là les dieux. Car non seulement cette conscience perçoit l’univers, mais rien dans l’univers ne peut exister en dehors d’elle. C’est le GADLU. C’est le ressenti du Un partout et en toute chose de l’instruction d’apprenti : "Tout est un, un est le tout". Cela se travaille longuement pour amener à la connaissance du G, du GADLU, par révélation intérieure car rien ne permet de définir cette conscience. Nous avons tous la certitude que nous sommes conscients et que nous percevons car ce n’est pas un savoir mais une connaissance. Cette même certitude s’établirait, nous dit la Gnose, sur la nature de cette conscience. C’est de la conscience universelle, du "je suis" que surgit le monde. Rien dans le monde qui ne soit perçu par cette conscience, rien dans le monde qui ne soit créé par cette conscience. Le monde n’est rien d’autre que ce que je suis" dit Jean Klein (24). "Je suis" est la Voie, la Vérité et la Vie, pas Jésus mais "je suis". Dieu est "je suis". "Je suis" est le GADLU. Mais ce "je suis" n’est pas celui de la créature qui se déifie en créateur, non ! C’est le néant du personnel et la proclamation de l’immanence tout-inclusive du Un. L’individu disparaît, l’absolu apparaît.
 
L’autre qui est aussi pure conscience universelle est donc plus qu’un Frère, c’est notre miroir. Il n’y a plus que le visage de l’absolu partout. Cette réalisation se traduit par l’Amour dans nos relations. Cette réalisation se traduit par la Beauté avec les objets. Car la Beauté et l’Amour ne viennent pas de l’extérieur mais de l’intérieur, dans notre vraie nature, quand les barrières sujet-objet disparaissent. Il n’y a pas de sujet qui ne perçoit ni d’objet perçu, il ne reste que perception, que conscience absolue, Un.
Terrestre et céleste sont unis, le compas entrecroise l’équerre. Tout est Joie, Amour avec les hommes, Beauté avec les objets. Les artistes au travers de la beauté de leurs arts essaient de nous faire réaliser une profondeur inexprimable par les mots.
Nous pouvons ainsi accéder à la Vérité qui se dit a-lêthéia en grec : lêthé c'est l'oubli avec le préfixe "a" "privatif" ou "négatif" donne a-lêthéia; la sortie de l'oubli. La vérité c'est ce qui fait sortir de l'occultation, des ténèbres. Elle dévoile. Rappelons-nous qui nous sommes. Nous nous sommes coupés de notre réalité par nos croyances, nous-mêmes. Laissons le doute et le travail nous ramener aux plus hautes réalités. Au G du GADLU par le G de la Gnose. Par le G de Génération qui nous permet de créer sur tous les plans et le G de Génie, intelligence qui permet de s’élever aux conceptions les plus transcendantales nous dit le rituel (p69).

Pour finir, la Gnose, la voie directe de la connaissance de la Vérité, est-elle si importante pour le compagnon ?
Oui pour O.Wirth, B. Etienne, I. Mainguy, nous l’avons vu, mais aussi pour le rituel où l’Étoile flamboyante est le symbole du compagnon le plus important. Pour Edmond Gloton (25) le plus grand voyage du compagnon est intérieur, immobile, vers lui-même pour atteindre la connaissance absolue que représente le G de l’Étoile flamboyante. Pour Marc Halévy (26) il quitte l’individu qu’il croit être, séparé du reste du monde, pour aller vers l’Étoile où il n’y a plus d’après, à la Gnose absolue et divine. Il n’est alors rien et tout à la fois, pas de séparation ni de dualité, "tous et tout" n’est qu’expression inséparable de l’Absolu, du Principe, du Un, du GADLU, ici et maintenant, éternellement. Pour Jules Boucher (27) dans le pentagramme de l’Étoile représentant l’homme parfait, il doit réaliser le G en son cœur, ce G qui représente Dieu. Alors il n’est plus simple homme, il est éveillé du rêve de séparation avec l’univers et les dieux, il est illuminé et lumineux. Pour J.C. Mondet (28) ‘’Symbole de l’unité de l’homme et de son créateur, nous devons devenir l’Étoile flamboyante’’.
 
En conclusion, nous nous sommes fait recevoir compagnon pour connaitre la lettre G, nous dit le rituel (p84). La Gnose nous le permet. S’il semble difficile de le faire dans le court temps du grade, il faut savoir que c’est possible. Pour ceux qui seront le plus sincère spirituellement il faudra donc chercher, avec vigilance et persévérance, la Vérité ultime où nous amène le "qui suis-je?". De l’intensité de la recherche dépendra le résultat. Ceci ne s’apprend pas mais se vit. Ceci nous fait dépasser les limites du corps, de l’ego, et atteindre l’universalité où sommes partout, éternellement et vaincre ainsi la peur de la mort. Dans l’union du Un à la Dualité règne, sans autre cause nécessaire, bonheur, paix, amour et joie.
 
C’est dans l’union de l’homme et du divin du rituel, but suprême de l’existence humaine, que nous connaîtrons la lettre G. Dans ce "je suis" qui peut être symbolisé mais non nommé, l’union du pentagramme et du G, dans l’Étoile flamboyante. Connais-toi toi-même et tu connaîtras le G, l’univers et les dieux, ainsi que bonheur et éternité, nous promet la Gnose.
 
VM j’ai dit.
 
Bibliographie et notes.
(1) Rituel de Compagnon, GLDF, Ed. 2017 p69
(2) Irène Mainguy "Symbolique Maçonnique du 3eme millénaire " p55-56 Ed. Dervy
(3) Marc Halévy "La Franc-Maçonnerie est-elle une Gnose?’’ P13 Ed. Dervy
(4) Dr. Roger Walsh "Les chemins de l’éveil’’ (Essential Spirituality) Ed. Le jour
(5) Haldous Huxley "The Perennial Philosophy-An Interpretation of the Great Mystics, East and West"
Ed. Harper Collins Harperperrenial Modern Classics.
(6) Oswald Wirth "La Franc-Maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes "Le compagnon"" Ed.Dervy
(7) Marc Halévy "La Franc-Maçonnerie est-elle une Gnose?’’ P28 Ed. Dervy
(8) Bruno Etienne "La spiritualité maçonnique-pour redonner du sens à la vie-antropo-illogiques I "2006
Ed. Dervy ISBN 978-284454-451-3
(9) Marc Halévy "La Franc-Maçonnerie est-elle une Gnose ?’’ P13 Ed. Dervy
(10) Sur le fronton du temple de Delphes consacré a Apollon était inscrit :
"Connais-toi toi-même, laisse le monde aux Dieux’’ et l’origine la plus reconnue est Thalès de Milet.
Socrate l'aurait reprise à sa façon : "Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l'Univers et les Dieux”.
(11) Ram Dass "Grist for the Mill - Awakening to Oneness" Ed. Harper One.
(12) Ken Wilber "One Taste : Daily Reflections on Integral Spirituality" Ed. SHAMBHALA 2000
(13) Marc Halévy "La Franc-Maçonnerie est-elle une Gnose ?’’ P36 Ed. Dervy
(14) Ken Wilber "No Boundary- Eastern and Western Approaches to Personal Growth"
Ed. SHAMBHALA Boston 1979
(15) Jean-Pierre Vandeuren "Spinoza, Romain Rolland, Freud et le « sentiment océanique " 2012
(16) Lao Tseu "Tao Te Chin". A New English Version Stephen Mitchell Ed. HarperCollins (2006)
(17) Oswald Wirth "La Franc-Maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes "Le compagnon""p55 Ed.Dervy
(18) Ken Wilber "Les trois yeux de la connaissance-La quête du nouveau paradigme"
l'Esprit et la Matière Ed. Le Rocher p8
(19) Pierre Hadot "Exercices spirituels et philosophie antique" Albin Michel p17
(20) Il nous manque un mot dans le vocabulaire français pour "awareness" en anglais. Attention ou pleine
conscience ou conscience absolue ou conscience est parfois employé mais l’awareness est présente même dans
les cinq états d’inconscience que sont: la perte de connaissance, l’intoxication (éthylique entre autre), certains
états méditatifs profonds, le sommeil profond et le moment de la mort.
(21) Reza Shah-Kazemi "Shankara, Ibn ‘Arabi, Maitre Eckhart : La voie de la transcendance" p325 Ed. L’Harmattan
(21’) Reza Shah-Kazemi "Shankara, Ibn ‘Arabi, Maitre Eckhart : La voie de la transcendance" p254 Ed.L’Harmattan
(22) Dit Monoimus pris dans Pacôme Thiellement "La victoire des sans roi - Révolution gnostique" p55 Ed. puf
(23) Pierre Hadot "Exercices Spirituels et Philosophie Antique" p293-295, 300. Éd. Albin Michel
(24) Jean Klein "Être - approches de la non-dualité " Ed. Almora
(25) Edmond Gloton "Instructions Maçonniques aux Compagnons" p41 Ed. MdV 2013 (originale 1934)
(26) Marc Halévy "La Franc-Maçonnerie est-elle une Gnose ?’’ P44 Ed. Dervy
(27) Jules Boucher "La Symbolique maçonnique" p239 Ed. Dervy
(28) Jean-Claude Mondet "La Première Lettre** Le Compagnon Écossais’’ p143 Ed. du Rocher

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