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Le rituel Pour l'encyclopédie « Alpha » de chez Hachette, le Rite est un « ensemble de cérémonies pratiqués dans une religion ». Le rituel, quand a lui est défini comme très proche du rituel, puisque l'encyclopédie nous dit : « Relatif aux rites ; qui constitue un rite ». En fait, la nuance entre ces deux mots trouve son importance en magie. Ainsi, le « rite » définira donc l'ensemble des rituels pratiqués dans une voie magique particulière, alors que le rituel ne représentera lui, qu'une seule cérémonie. Ouh là là, à expliquer comme ça, ça n'a pas l'air d'être très clair... : - (Pour simplifier : « la magie kabbalistique », par exemple, constitue un rite, « la magie énochienne », un autre rite, etc. Alors que la cérémonie d'invocation d'un génie de la kabbale constituera un rituel, du rite de la magie kabbalistique... J'espère que cette fois-ci, c'est assez clair... Bon, du coup, nous, ce qui va nous intéresser dans cette page, sera surtout notre deuxième terme : Le rituel ! Le Rituel : Le rituel est généralement une cérémonie plus ou moins complexe, qui englobe dans sa réalisation non seulement ce que j'appellerais la « formulation » (la récitation des textes « magiques »), mais également toute la préparation de l'operateur, ainsi que de son oratoire, et également l'ordre des actions à entreprendre au cours de la cérémonie, comme l'allumage des bougies, etc. Ainsi, sur cette page, nous allons étudier les uns après les autres, tous les éléments entrant dans la mise au point du rituel. Apres quoi, je vous donnerais l'adresse du formulaire du grimoire des magies... : a) Formulation du rituel : Quel que soit le rite que vous pratiquerez, la formulation de votre rituel (haute-magie ou Théurgie) devra toujours respecter l'ordre suivant : - Ouverture du rituel. Je suis certain que vous avez déjà trouvé des rituels ne comportant pas toutes ces phases. En fait, nombre des rituels que l'on trouve dans les ouvrages sont loin de suivre ce principe. A cela, deux raisons : Soit, les rituels en question relèvent de la basse-magie ou de la sorcellerie, et la, pas besoin de se poser trop de question, la survie de l'operateur n'étant pas le principal but de ce type de magie, soit, comme dans la plupart des ouvrages de magie, les rituels ne sont jamais « complet », car ils ne donnent que des modèles de rituel, que l'étudiant doit compléter et adapter a sa situation. b) Ouverture du rituel : La formule d'ouverture d'un rituel est généralement très simple. Elle permet un « recentrage » de l'operateur, en vue de la suite du rituel. Parmi les formules généralement employées ici, on retrouve la croix kabbalistique (A. Moryason), ou la formule donnée par Jean-Luc Caradeau dans « Usage des poudres et encens en magie et théurgie » (épuise) : « Adjutorium nostrum in nomine domini que fecit caelum et terram » (Ma force est dans le nom du seigneur qui créa le ciel et la terre). Nous verrons dans le formulaire, qu'il en existe beaucoup d'autres... Il faut savoir également qu'il n'est pas nécessaire de reprendre la formule d'un auteur spécifique. L'operateur averti pourra fort bien écrire sa propre formule, ou prendre une formule dans un ouvrage qui ne soit pas forcement un ouvrage de magie. Par exemple, personnellement, j'utilise une petite formule que j'ai déniche dans « Le manuscrit des paroles du Druide, sans nom et sans visage », et qui s'intitule « Accord » : « Que je sente en chaque instant mes Racines. Que je découvre en chaque instant tous les éléments rassembles en moi. Que je pénètre ainsi l'Etre de mon Etre. Que je m'accorde ainsi à l'Etre du Ciel. Que je redevienne ainsi ce que je suis ». Le phrase est clair, simple, et me parle beaucoup. Il n'y a pas besoin de faire compliqué, il faut surtout faire le plus compréhensible pour l'operateur... La fermeture du rituel se fait de la même manière, avec la même formule utilisée pour l'ouverture... c) Invocation a la divinité : Attention à ne pas confondre « Invocation » et « évocation » ! Le premier, « Invoquer », signifie étymologiquement « réclamer une aide », alors que le second, « évoquer », signifie « faire apparaître par magie ». Et dans ce cas précis, c'est bien d'une aide dont on a besoin... En fait, par l'invocation, on se met sous la protection de la divinité, quelque soit notre religion, philosophie ou système de pensée. Cette invocation nous permet ainsi d'éviter des attaques d'entités de bas-astral qui pourrait venir interférer dans le rituel... La encore, de nombreuses formules existent que nous verrons sur la page « formulaire ». Citons pour infos « l'oraison des trente trois Taus » (Jules Boucher), les premiers versets de « l'évangile selon saint Jean en latin » (qui constitue une formidable invocation d'une puissance impressionnante. J'ai eu l'occasion de l'utiliser de nombreuses fois, et les effets constates sont réellement surprenants !) « La table d'émeraude » en latin, « l'invocation de Salomon », etc. Dans ce cas-ci, il vaut mieux prendre une formule « classique » de la magie, et éviter de la créer soi-même. En effet, ces invocations ont traversées les siècles, et ont une portée énergétique que l'on ne saurait retrouver dans une formule « fabrication maison ». D'ailleurs, vous aurez remarqué que je précise, pour la table d'émeraude et l'évangile selon saint Jean qu'il faut les réciter en latin. En effet, leur portée dans cette langue est bien plus grande que leur traduction. Pourquoi ? Peut-être parce que leur utilisation depuis des siècles et des siècles dans cette langue, a provoque un puissant égrégore que l'on active en les récitants dans cette langue... Le fait est que le latin est bien souvent une langue plus « magique » que le français... d) Appel de force : Ici, nous entrons dans la spécificité même du rituel que nous pratiquons. Selon le but du rituel, l'appel de force changera. Ainsi, admettons que l'on veuille réaliser un rituel dans le but de guérir quelqu'un d'une maladie. Le grand « docteur » du ciel, est bien entendu Mercure, et ce sont donc les « forces » liées à Mercure que nous appellerons. Dans ce cas précis, il pourra y avoir deux appels de force : d'abord la conjuration des sept, afin de designer globalement les forces appelées, et ensuite, la conjuration des esprits de Mercure (voir Formulaire). Attention ! Ce que je viens d'écrire est valable pour les rituels de Haute-magie et de Théurgie, dans lesquels peuvent se manifester des apparitions d'entités ! Il est évident que je déconseille fortement à tout étudiant n'ayant pas une pratique magique solide de plusieurs années de tenter ces expériences ! Elles peuvent s'avérer très dangereuses ! Dans le même ordre d'idée, en magie kabbalistique, l'appel de force pourra être en premier lieu la « conjuration des anges » (Gerald Le Gwen) puis, en second appel de force, la conjuration des 24 vieillards qui sera suivi du nom de l'ange et de son verset en latin, après quoi la demande sera effectuée. La encore, la prudence est de mise, et l'étudiant débutant devra s'abstenir de ce genre de rituel... Comme nous l'avons vu dans l'explication précédente, l'appel de force va réellement mettre de puissantes énergies en action, on peut fort bien, si le rituel prévu n'a pas pour but nécessairement une apparition ou un déballage de forces aussi importantes, réduire l'appel de force de manière plus globale. Ainsi, cet appel sera en fait une simple prière écrite par l'operateur, dans le but d'une demande simple, ou bien pour la consécration d'un talisman ou tout autre objet. L'operateur fera donc une prière simple, mais précise, afin de demander à la divinité la réalisation de son souhait. Nous verrons à la page formulaire quelques exemples de prières. Si le but du rituel est une consécration, il suffira de reprendre une formule adaptée (voir formulaire) et de la placer a cet endroit du rituel. e) Demande : En ce qui concerne la demande, il n'y a pas de modèles prédéfinis. Celle-ci représente en fait, tout simplement, ce que l'operateur désire obtenir grâce à ce rituel... Du coup, c'est à lui de se débrouiller pour demander ce qu'il a besoin. Néanmoins, ses chances de succès seront plus grandes s'il respecte certains détails dans la rédaction de ses demandes : - Une demande en vers sera la bienvenue (et oui, l'operateur se doit d'être un peu poète...), - Celle-ci devra contenir, selon le rite utilise, divers références aux textes sacres de la tradition employée. Ainsi, selon H. C. Agrippa, « si l'on veut conjurer le péril des eaux, souvenons-nous du salut de Noé dans le déluge, du passage des fils d'Israël dans la mer rouge et de la promenade du Christ a pied sec sur les eaux [...] » - Il faudra également utiliser les noms sacres de Dieux, selon notre demande. Ainsi, toujours selon Agrippa « pour éviter quelque malheur ou quelque danger, nous invoquerons les noms de miséricorde, de défense, de salut, de courage, de bonté... » - Utiliser les mots justes, en les vérifiant dans un dictionnaire étymologique si l’on n’est pas sur ! En effet, si l'on dit « ...Je t'évoque... « Au lieu de » ...Je t'invoque... », On risque de se retrouver avec quelques petits problèmes ! - Il faut que la demande soit claire et précise, et ne puisse aucunement prêter à confusion ! - Enfin, la demande sera toujours suivie d'une petite méditation de quelques minutes sur le but vise. f) Remerciement : Evidemment, lorsqu'on demande quelque chose, la moindre des politesses est de remercier ! Mais inutile là encore d'en faire trop ! Restez le plus sincère possible, n'en rajoutez pas ! La encore, des formules « toutes faites » existent, que nous verrons dans le formulaire, mais rien ne vous empêche d'en créer une de toutes pièces. L'idéal dans ce cas, c'est d'au minimum nommer l'esprit, ou l'entité, ou la force, etc. que l'on a invoque, ne pas oublier au passage, de remercier la divinité (pas de jaloux !) Pas grand chose à ajouter de plus, si ce n'est encore une fois d'être sincère. Votre remerciement doit venir du cœur, car si le cœur n'y est pas, vous pourrez faire une croix sur votre demande ! g) Renvoi des forces : Le renvoi des forces est directement lie à l'appel de force, dans ce sens qu'il reprend globalement les mêmes thèmes employés dans l'appel, mais dans un but de renvoi (logique !) des forces précédemment appelées. Il peut se faire aussitôt après le remerciement, ou parfois aussi dans le même temps que lui. Remerciement et renvoi sont bien souvent synthétise dans une même phrase. Il ne faut jamais l'oublier, sinon cela pourrait vous être très dangereux, voire fatal selon le rituel pratique. h) Fermeture du rituel : C'est la même phrase que pour l'ouverture. Ceci ferme définitivement votre rituel, après la récitation de cette formule, intervient le « lâcher-pris » que nous avons déjà vu. |
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