Obédience : NC Loge : La Grande Loge Provinciale de Rourray 01/2007


La Lettre G Lumière et Liberté

Il y a plus de cent ans, le futur fondateur de la Grande Loge Indépendante et Régulière (devenue G. L. N. F. alors Vénérable de la loge Les Amis du Progrès du Grande Orient, présentait ce morceau d'architecture. Nous étions en 1907…

Ce document émouvant largement marqué encore par les idées de « la voie substituée » témoignage avec éloquence cependant des connaissances et de l’ouverture d'esprit d'Eduard de Ribeaucourt, docteur en médecine, en philosophie et en sciences.

« Frères apprentis, veuillez vous lever et contempler l'Étoile flamboyante que le Frère Grand-Expert va vous montrer. Elle paraît au centre d'un cercueil symbolique que vous ne pourrez apercevoir complètement dans ce grade, mais que vous comprendrez par la suite ». Ce cercueil signifie que vous devez vous débarrasser totalement des chaînes de l'obscurantisme, rejeter loin de vous toute souillure dogmatique, toute tyrannie politique.

L'Étoile Flamboyante qui se trouve à la tête du cercueil symbolise la pensée libre, dégagée des préjuges et des superstitions. Vous ne pourrez avar la pensée libre qu'après avoir détruit en vous la partie de votre être mental que l'atavisme, le dogme aveugle (1) ou la fausse éducation ont déformée.

L'Étoile flamboyante symbolise aussi la stabilité de votre pensée libérée des erreurs, l'amour de la vérité scientifiquement recherchée ; de même que l'étoile polaire nous paraît immobile dans le firmament, l'emblème placé dans notre Temple près de la Colonne du nord doit symboliser votre constant dévouement et votre fidélité inébranlable à la cause maçonnique.

Depuis la plus haute Antiquité, depuis les temps les plus reculés, cette Étoile à cinq branches a été l'emblème de la fidélité à une cause sacrée. Les mages d'Égypte, les sociétés secrètes du Moyen Âge, et aussi celles de nos jours, l'ont prise comme signe de ralliement. Elle est encore actuellement respectée comme telle chez les fakirs de l'Inde et dans les sociétés occultes du Soudan on connaît l'histoire de cet officier anglais qui, capturé par des bandes armées, ne dut son salut que parce qu'il put tracer sur le sable, rituéliquement et sans s'y prendre à deux fois, les diverses lignes de l'Etoile Flamboyante.

  • Première surprise : la lettre G se trouve au centre d’un triple appareil mortuaire, symbole de la nécessité d’efforts répétés.

En reliant les cinq branches extérieures de cette Étoile, vous constituerez un nouveau cercueil. De plus, les cinq lignes droites de cette Étoile flamboyante s'entrecroisent à l'intérieur de manière à former la charpente d'un troisième cercueil. C'est au centre de ce troisième cercueil que se trouve la lettre G, lettre admirable par son sens élevé et initiatique.

L'Etoile à cinq branches symbolise aussi les cinq voyages du deuxième degré : c'est pour cela, Frères apprentis, que vous avez fait les cinq voyages représentés par chacune des branches de cette Etoile.

La lettre G se trouve donc au centre de ce triple apparct1.mortuaire qui symbolise que, dans le passé, le présent et l'avenir, la connaissance de cette lettre ne peut être acquise qu'après des efforts répétés, après s'être triplement débarrassé des erreurs dues au fanatisme dogmatique, à la tyrannie des formules sociales et à l'ignorance des peuples.

  • La généalogie de la lettre G remonte à trente-quatre siècles au moins avant nous.

Il n'est pas dans mes intentions de décrire l'origine des mystères phéniciens d'Astartés ou de ceux d'Isis, d'Osiris, de Bacchus ou de Cérès ; qu'il me suffise de vous dire qu'ils n'ont eu, à l'origine que le but de glorifier les forces naturelles représentées par le soleil fertilisateur, la terre fertilisée et, par conséquent, par la vie universelle.

Chez les Phéniciens, la lettre Gh\ apparaît pour la première fois il y a trente-trois siècles ; elle est, du reste, la troisième de l'alphabet phénicien. Elle offre quelque ressemblance avec une équerre ; les Égyptiens, puis les Hébreux, l'ont conservée dans leurs mystères. Les Hébreux l'ont peut-être assimilée à leur Gh\ qui était aussi la troisième lettre de leur alphabet.

On sait qu'à l'origine, l'hébreu s'écrivait en caractères ressemblant aux lettres phéniciennes. Nous remarquons néanmoins que la lettre sacrée des Juifs fut plutôt l'\ (iod), troisième porte-voyelle, initiale du verbe être ; de là le mot Iahveh, qui signifie : ce qui était, qui est, qui sera, symbolisant ainsi l'éternité de la cause. Les Massorètes ont mal transcrit ce mot et l'ont transformé en Jéhovah, qui a pris un sens de divinité personnelle et, ma foi, pas commode.

Remarquez que, dans le \ (gh) et le \ (iod) juifs, on distingue encore un signe se rapprochant de notre équerre.

D'après la légende, Pythagore, cet illustre initié, alla en Grèce, en Asie mineure, Égypte, en Chaldée, dans l'Inde et chez les Hébreux. Il s'initia aux sociétés symboliques de ces contrées, Il rapporta de son voyage des données qui l'amenèrent à élaborer un rituel qui ne nous est pas parvenu complètement, mais dans lequel on se servait de lettres, de chiffres et de figures pour symboliser certaines entités.

Il adopta comme symbole le Г (gamma majuscule grec) (2), initiale du mot gnosis (connaissance). Ce gamma majuscule avait à peu près la même forme que l'iod ; mais il était disposé dans un sens contraire. C'était aussi la troisième lettre de l'alphabet grec, comme le gh\ phénicien \ était aussi la troisième lettre de l'alphabet phénicien. Il rentrait ainsi dans la tradition phénicienne, qui, quinze cents ans avant l’ère vulgaire, avait déjà établi, rituéliquement, l’importance de la lettre G.

Je vous ferai remarquer encore ici le parallélisme de la lettre Г avec le nombre 3. C'est, du reste, de cette époque que date la théorie des Nombres de Philolaos et d'Archyptas et à laquelle Platon, alors vieux, et Aristote, donnèrent leur adhésion.

  • La lettre Г (gamma grec majuscule) est l’un des ancêtres de la lettre G, mais pas forcément le seul.

Cette lettre Г (gamma majuscule) se perpétua dans les premiers siècles de l'Ere Vulgaire, parmi les sociétés symboliques dont il serait oiseux de faire l'énumération; enfin, ce furent nos ancêtres, les francs-maçons de métier, constructeurs d'églises, plus soucieux de la forme que du fond, qui adaptèrent leur symbole, l’équerre Г à leurs rnystères et substituèrent le symbole géométrique de l'équerre au symbole antique de la lettre Г (gamma). La forme était la même, mais le symbole changeait de signification.

Aussi, les Francs-Maçons qui leur succédèrent éprouvèrent-ils le besoin de rétablir la lettre Г (gamma), mais en prenant pour symbole le G, qui était la cinquième consonne de notre alphabet. Ce G fut donc l'équivalent du Г (gamma) grec. Les deux lettres G et Г avaient également la même consonance. Or, cette lettre G réapparaît, sous différentes formes, dans tous les degrés maçonniques.

Au grade de Maître, vous la voyez resplendissante, au centre du triangle, sur la poitrine du vénérable. Le bijou même du vénérable n'est autre chose que l'Equerre, signe de la rectitude et du droit, gui a remplacé dans l'évolution maçonnique le Г grec. Au trentième degré, c'est l’iod hébraïque qui reparaît de même que dans les grades maçonniques plus élevés.

Ceci nous prouve, Frères apprentis, que la lettre G mérite de retenir notre attention par son antiquité, par les nombres de la Kabbale qui s'y trouvent implicitement contenus (3, dans les mystères anciens, et 5, dans ceux de nos jours) et par le signe angulaire maçonnique qui la symbolise au premier degré. Lorsque vous entrez en Loge, mes Frères, et que vous faites le signe d'apprenti, c'est, au fond, aussi bien le signe de l'Equerre, symbole de la rectitude et du droit, que celui du Г (gamma grec), que celui de la gnose ou de l’iod hébraïque, symbole de l'éternité de la cause, ou du Gh\ phénicien, symbole de la fécondation de la terre par le soleil. Et pourquoi ? Parce que la lettre G est une lettre dont le sens n'a pas varié au cours de l'évolution des siècles, et qu'elle a une signification maçonnique ésotérique que je vais essayer de vous expliquer.

  • Parallélisme des sciences.

Un grand savant, Fritz-Muller, a proclamé le parallélisme qui existe entre l'anatomie comparée et l'évolution embryogénique des espèces; il a prouvé, d'une façon indiscutable, que, dans son développement embryogénique, tout individu revêt successivement les diverses formes par lesquelles a passé son espèce avant d'arriver à son état actuel, ou, plus brièvement, l'ontogénie est parallèle à la phylogénie: le développement des batraciens nous en fournit un exemple entre cent.

Or, mes Frères, ce n'est pas seulement l'anatomie comparée et l'embryologie gui sont des Sciences parallèles, des sciences où l'on trouve chez l’une ce qui manque chez l'autre, mais bien toutes les sciences, qui sont parallèles les unes aux autres et qui se complètent mutuellement.

C'est même ce parallélisme qui nous aide parfois à soulever le voile qui nous sépare de l'inconnu. C'est ce qui explique que le savant qui n'a étudié qu'une science pourra être un grand savant dans sa science, faire même des découvertes utiles ; mais, n'étant pas éclairé par la lumière provenant du parallélisme scientifique, il tombera fatalement dans le mysticisme dogmatique qui, seul, pourra satisfaire l'effroi causé par l'ignorance de la cause ou dans le pessimisme négatif, qui, en niant les forces naturelles, impose à ses adeptes un dogme aussi dangereux que le dogme religieux.

Cette loi de Fritz-Muller, relative au parallélisme partiel entre deux sciences, a été considérée comme une des découvertes capitales du siècle passé. Aux temps les plus reculés, nos ancêtres des sociétés secrètes de l'Antiquité et du Moyen Age ont appliqué le parallélisme, à leur façon, dans leurs mystères, en unissant la figure à la lettre et au nombre.

Ils avaient constaté le parallélisme existant entre ces trois unités. C'est pourquoi, mes Frères, il n'est pas possible de connaître la lettre G, si on n'étudie pas à quelle figure et à quel nombre elle correspond.

  • Dans de nombreux autres alphabets que le latin la lettre G revêtait une forme angulaire.

Faut-il y voir un signe ?

Je vous ai déjà dit que la lettre G, depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, avait, dans les différents alphabets autres que le latin, une forme angulaire, dont l'équerre est la figure symbolique actuelle. Dans l'alphabet phénicien, chez les Hébreux, c'est la troisième lettre ; dans le sanscrit, G était la troisième des quatre consonnes gutturales ; même l'iod hébraïque des mystères juifs, qui avait remplacé le G phénicien, était aussi la troisième porte voyelle ; dans le gothique, le giba était la troisième lettre de l'alphabet et correspondait en valeur numérique au chiffre 3(3) ; dans l'écriture Glagolitique (slave antique), G est encore la troisième lettre ; le ghé russe est la troisième consonne et a la forme d'une équerre Г ; dans notre alphabet, la lettre G n'occupe pas une place quelconque et, quand on procède par voie de recherches kabbalistiques, on arrive à être convaincu que le classement des lettres n'a pas pu provenir d'un simple hasard, mais qu'il est l'application d'un plan, d'un système.

Les lettres se rapprochant de G ont la même articulation gutturale, forte ou douce ; de plus, elles ont la même racine et ont toutes servi à la formation de noms qui signifient : génération, puissance, connaissance. Notre Frère Limousin(4) les ayant magistralement expliquées dans sa Kabbale littéraire occidentale, nous lui empruntons l'extrait suivant :

« La première de ces valeurs (génération), nous en trouvons la démonstration dans le mot Génération lui-même et dans tous les ternes grecs, latins, français, italiens, espagnols, etc., qui en sont parents ; dans le grec Guné, qui signifie femme et dans tous les analogues existant dans la même langue ou d'autres comme Gonne (création), Genèse, Générique, etc. ; dans l’anglais Qween(reine) qui en breton signifie femme et est parent du suédois Qvina (femme) ; dans les Hindous G'ani (femme), Ga'ninis (mere, dans l'annamite Guy. Nous la trouvons également par le nom du sexe féminin dans presque toutes les langues ; dans les flamands et bretons : Gaaien (s'accoupler, s'unir), Gaaung (accouplement) ; dans le grec Gig (être produit, naître) ; dans les hébreux : Kana (créer, former), Cun (formé), Gnonah (cohabitation, devoir conjugal) ; dans le sanscrit Gaga-ti (il produit, il crée) ; dans les hindous Gaganti (il engendre), Ganita (engendre) ; dans le grec Gê (terre). En sanscrit, le sens primitif de Ga est « être creux », et s'individualise pour signifier : entourer, envelopper, contenir. Ce sont là des idées qui s'appliquent au phénomène de la gestation. En wolof (Afrique centrale) et en anamirte, le mot Ghé exprime les idées de cavité, de vase, de récipient et d'autres analogues ».

  • G, c’est aussi la puissance et les nombres.

G exprime aussi l'idée de puissance, de force et de cause. Les peuples, à tort ou à raison, ont toujours eu tendance à personnifier la cause naturelle...et à la déifier(5). C'est pourquoi le Syrien dit Gad ; le Suédois, Gud, l'Allemand, Gott ; l'Anglais, God ; le Persan, Goda, dérivé du pronom absolu, signifiant lui-même. De Gott, les Germains ont fait l'adjectif Gut (bon) et Goetze (idole). On donne aussi à ces mots la signification dejoie, gui est une émanation de la Divinité. Les Latins l'ont admis dans cette acception et en firent leur mot Gaudium (gaudeare), d'où le vieux verbe français : se gaudire. On retrouve ces mots dans Got-su-ten-oo, divtnité des Japonais, dans Godan ou Wodan, divinité des anciens Danois ; dans Godma ou Godama des Cinghalais ou des Siamois, etc.

G est aussi l’initiale de Gannès, dieu des nombres et patron des écoles et des sociétés savantes chez les brahmanes. Gannès portait les clefs, parce que la connaissance des nombres était la clef de bien des mystères. En français, Grand, Général expriment aussi l’idée de puissance. Enfin, la signification de Connaissance se trouve dans le latin Co Gnoscere (Co' Guoscere) ; dans le vieux français, co' G' naître,' dans le grec Gnosis (connaissance), le sanscrit, G'na et Gana (savoir, connaître), etc.

J'ai simplement voulu vous donner l'impression durable que, dans la majorité des mots où se trouve la racine G ou Gh, il y a eu à l'origine une idée de vénération, de puissance ou de connaissance attachée à cette lettre. On pourrait m'objecter que, dans une foule de mots français, c'est le contraire qui semble exister. Mais, presque toujours en remontant à la source dont chaque mot provient, on s'aperçoit que la règle générale lui est applicable et que c'est par l'évolution de la langue elle-même que le sens primitif en a été modifié (...).

  • Variations sur les chiffres 3 et 5.

Le nombre 3, auquel â correspondu la lettre G, est l'emblème des 3 états que nous rencontrons partout, dans tout ce qui existe. C'est ainsi que la matière, étudiée dans les sciences naturelles, en physique, en art, se présente toujours sous trois aspects différents. En sciences naturelles, la matière revêt les formes suivantes : la matière brute, la matière vivante, la matière pensante ; en sciences physiques : la matière solide, la matière liquide, la matière gazeuse ; en art même, la matière est représentée sous ces trois aspects : aspect graphique (peinture, dessin, broderie), aspect plastique (sculpture, modelage), aspect idéal (description manuscrite). Elle se mesure au moyen des trois dimensions: longueur, largeur, profondeur.

Dans les mathématiques, par exemple, nous voyons gue, là aussi, les branches multiples de cette science peuvent être ramenées à trois sciences distinctes : la science des nombres (arithmétique), la science des lettres (algèbre), la science des figures (géométrie). Il y a aussi trois termes de comparaison pour exprimer le temps : le passé, le présent et l'avenir(6).

Dans les anciens rituels, on dit que G, cinquième consonne de l'alphabet, est l'initiale de la cinquième science, la Géométrie ; nos ancêtres ont voulu symboliser par 1àque c'est en procédant d'une façon mathématique, comme le faisait Pythagore, que l'on empruntait l'éclat de cette vérité naturelle qui doit se répandre sur toutes les opérations de l'esprit. Vous avez cinq doigts, dont l'un, le pouce, est le plus important. Vous avez quatre membres, plus la tête qui commande au reste du corps.

Le nombre 5 se retrouve dans les 5 points de félicité de la Maçonnerie d'adoption, dans les 5 paradis des Hindous, dans les 5 ordres d'architecture et dans les 5 grandes loges des mystères anciens. Les anciens représentaient l'Univers par le nombre 5. Diodore, philosophe grec, en donne pour motif que ce nombre représente : 1. la terre (solide) ; 2. L’eau (liquide) ; 3. L’air (gaz). Il ajoute : 4. Le feu (l’agent moteur, purificateur, transmuteur) et 5. L'esprit, qui semble être la résultante des 4 agents précédents.

Or, en grec, 5 se dit Pente, dont la racine est Pan, qui signifie tout. Si la lettre G, correspondant au nombre 3, signifie génération, puissance et, surtout, science, la lettre G, correspondant au nombre 5, représentera la connaissance de tout ce qui est, c'est-à-dire la Gnose, et c'est elle que nous glorifions aujourd'hui.

  • Toujours plus lumineuse et plus majestueuse à chaque étape de la vie maçonnique.

Ainsi, cette lettre G, vieille de 33 siècles au moins, mise en parallèle avec le chiffre 5 et avec l'Étoile flamboyante, vous enseigne, mes Frères, par son parallélisme, qu'après vous être débarrassés des tyrannies multiples d'ordre religieux, philosophique ou même social, vous devez persister à tout étudier scientifiquement, rechercher la vérité naturelle autrement que par les voies mystiques, et travailler dans tous les ordres de l'activité mondiale (lettres, arts et métiers, sciences pures, sciences politiques et sociales, etc.), en vous servant de votre cervelle, qui commande à vos 4 membres ; de vos 5 sens, qui contrôlent les faits ; de vos 5 doigts qui sont les artisans du travail quotidien. Ces moyens doivent vous suffire pour rechercher la vérité éternelle.

L'initiation à la lettre G doit donc se faire personnellement, en dehors des fausses sciences qui découlent des dogmes ou des tyrannies. Alors seulement, Frères apprentis, vous comprendrez le sens de cette Lumière que vous avez reçu symboliquement au premier degré, qui éclaire au deuxième degré la lettre G, au centre de l'Etoile flamboyante, lumière qui reparait toujours plus majestueuse, à chaque étape de la vie maçonnique.

Note :

(1) Il ne faut pas confondre religiosité avec religion.
(2) Le gamma grec, dérivé de l'hiératique égyptien par l'intermédiaire du ghimel phénicien, a produit graphiquement eu latin le C\, qui, primitivement, avait la même valeur que le gamma ; d'où, plus tard, C\ égale G\. (Dict. Larousse).
(3) Dans le dbu-tchan, alphabet du Thibet, (600 ans avant l'Ere Vulgaire), le G (ga) était aussi la troisième lettre et avait la forme d'une équerre avec quelques adjonctions de détail, etc.
(4) Charles M. Limousin (1840-1909) journaliste, fondateur de Là Tribune Ouvrière (1862), puis de la revue L'Acacia (1903) où il signait ses articles Hiram (note de LA CHAINE D'UNION).
(5) C'est pourquoi la majorité des Francs-Maçons du Globe disent Grand Architecte de l'Univers. Le G.O., en abolissant ce symbole, n'a jamais entendu par là combattre ou abattre une des traditions de la Maçonnerie universelle ; il a voulu enlever à nos adversaires un prétexte à équivoque parfois dogmatique et donner le maximum de liberté à ses adhérents. C'est ce qu'a fait ressortir clairement la déclaration du Conseil de l'Ordre du 20 septembre 1906, ainsi conçue : « Respectueux de toutes les croyances comme de toutes les incrédulités, chercheurs de vérité nous éclairant des seules lumières de la raison et laissant aux autres le droit à la foi, nous nous opposerons de toutes nos forces à ce que la liberté de la pensée humaine puisse recevoir une atteinte ».
(6) En physique, l'accélération de la pesanteur, résultat de l'attraction, F, est aussi représentée par la lettre G ; en mécanique même, l'accélération, G, du mobile (dans le mouvement absolu, est la somme.
Géométrique de trois accélérations : 1. Accélération dans le mouvement relatif ; 2. Accélération dans le mouvement d'entraînement ; 3. Accélération dite de Coriolis, ou complémentaire.

Par le T\ R\ F\ E\ de R\


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